mais sous condition de mentionner "Source : ANATEEEP"
Comme chaque année, l’ANATEEP publie les statistiques d’accidents de transport en commun d’enfants, qu’ils soient effectués dans le cadre du transport scolaire, périscolaire ou occasionnel. L’édition 2021 n’a pas de précédent depuis 1984 (premières statistiques) puisque durant toute la dernière année écoulée, aucun décès d’enfant n’a été recensé*. Ce formidable résultat n’avait jamais été atteint, quoique effleuré lors des années scolaires 1997/1998 et 2001/2002 avec un seul décès.
Ce « O tué » sans précédent est une formidable incitation à poursuivre la mobilisation quotidienne de tous les partenaires du transport de jeunes (transporteurs, autorités organisatrices, pouvoirs publics, associations) pour maintenir ce haut niveau de sécurité. Rien n’est jamais acquis, mais cela ne doit pas nous empêcher, aujourd’hui, collectivement, de se féliciter d’un tel bilan.
Toutes les statistiques publiées par l’ANATEEP peuvent être reprises avec la mention de la source « ANATEEP, février 2022 ».
Fait à Paris le 17 février 2022
* du côté des enfants transportés (n’oublions pas les sept jeunes blessés et hospitalisés cette année). Par ailleurs, trois conducteurs sont décédés dans leur accident d’autocar.
Le
communiqué de presse (avec le bilan accidentologique 2021)
Ce 18 novembre 2021, journée nationale « Non au harcèlement ! », toute la communauté scolaire se mobilise nationalement pour une école sans harcèlement entre pairs !
Le harcèlement entre élèves touche environ 700 000 élèves français de l’école au lycée et davantage si on ajoute les familles, les témoins et les auteurs. Le harcèlement remet en cause notre modèle républicain fondé sur le vivre ensemble et le respect d’autrui. Cette campagne de sensibilisation contre le harcèlement s’inscrit dans le programme d’éducation à la citoyenneté des élèves.
L’ANATEEP*, «association complémentaire de l’enseignement public», s’engage résolument dans cette campagne, comme chaque année, grâce à son réseau de bénévoles sur l’ensemble du territoire, en métropole et outremer. L’édition 2021 de sa campagne «Transport Attitude», qui concerne plus de 200 000 élèves chaque année, est centrée sur le message «Il est où le danger ?». Le danger, il est aussi autour du car, du bus, sur le point d’arrêt, à la gare routière, sur le chemin de l’école, lorsqu’un enfant se fait harceler, qu’il subit «une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique». Car le problème du harcèlement scolaire ne s’arrête pas à l’enceinte de l’établissement.
Se taire, dans l’établissement comme dans le car, dans le bus, revient à être complice du (ou des) harceleur(s). N’oubliez pas : appelez le 3020 !
L’ANATEEP demande à tous les acteurs du transport scolaire, à toutes les autorités organisatrices de transport de la soutenir pour relayer ce message et développer encore l’opération Transport Attitude. Si vous avez pris des initiatives pour dire «non au harcèlement» dans vos transports d’élèves, merci de les faire remonter à l’ANATEEP.
* Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public
** Service et appel gratuits, service ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Le 2 septembre 2021, quelque 12,4 millions d'élèves vont faire leur rentrée. Un tiers d’entre eux (soit plus de 3,5 millions) utiliseront un mode de transport collectif (car, bus, tramway, métro) pour se rendre dans leur établissement scolaire.
Cette activité, vitale pour l’accès à l’éducation des jeunes mais souvent méconnue du grand public, reste sous la responsabilité des autorités organisatrices de la mobilité (AOM), conseils régionaux, agglomérations et organisateurs locaux. Ces AOM, confrontées aux conséquences de la crise du Covid-19 pour la deuxième rentrée consécutive, vont contribuer à un service public de transport scolaire de qualité, soucieux des règles sanitaires (port du masque obligatoire pour les plus de onze ans mais recommandé pour les 6/10 ans, gestes barrières, distanciation quand elle est possible). L’ANATEEP* demande que l’Education nationale facilite la circulation de l’information avec les AOM pour anticiper sur les adaptations potentielles des lignes et circuits qui pourraient être touchés.