La ministre Catherine Vautrin l'avait affirmé le 2 juin dernier dans la presse : "là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître. A partir du 1er juillet, les plages, parcs et jardins publics, abords des écoles, abris de bus, équipements sportifs seront, partout en France, des espaces sans tabac". Cela concerne aussi les zones couvertes d’attente des voyageurs (gares routières, gares scolaires, …). Le non-respect de l'interdiction coûtera une contravention de 4e classe, soit 135 euros. Les collèges et les lycées sont aussi concernés par l'interdiction, pour éviter notamment que collégiens et lycéens ne fument devant leur établissement. En revanche, l'interdiction ne concerne pas les terrasses des cafés, et ne concerne pas non plus les cigarettes électroniques. Cette généralisation des espaces sans tabac faisait partie des mesures énoncées dans le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, présenté par le ministre de la Santé de l'époque, Aurélien Rousseau, avec pour ambition de « relever le défi d'une génération débarrassée du tabac dès 2032 ». Le décret